La vie est dure et j'en suis fatigué,
La mort est pure et j'y suis attiré.
Pourquoi vivre pour les malheurs,
Quant on peut mourir dans le bonheur.
Je suis las de vivre tous ces jours
Continuellement les mêmes pour toujours;
Las de ces gestes habituels et répétés,
Las de ces mots repris et inchangés.
Je ne vis pas ce que je désirerai,
Je vis comme le reste de la société,
Suivant les règles et les lois,
Perdant ainsi tous mes droits.
Mes droits de liberté d'agir,
Mes droits de rêver et de rire.
Prisonnier des salles de cours,
La récré, de la prison, en est la cour.
La mort me donnerai ce que je veux,
Cette liberté me rendrai plus heureux.
Les gens oublie trop leurs désirs,
Ne savourant plus les petits plaisirs.
Les populations sont des troupeaux
La vie, un abattoir pour agneaux.
Ce monde où le chemin est tout tracé
Nous tue avons que l'on soit né...